Hamlet, Ricken Yamamoto

Analyse d’une maison

Présentation

Ce travail est une analyse d’une maison réalisée en binôme dans le cadre d’une introduction sur un projet de logement. Il nous a amené à réfléchir sur le logement collectif et le thème de la cohabitation.

La maison Hamlet est un bâtiment de Ricken Yamamoto occupés par 4 ménages d’une même famille. Elle est intéressante pour sa typologie peu commune entre immeuble d’habitation et maison familiale.

 Situation urbaine

Hamlet est située à Tokyo dans le quartier de Shibuya. Le Japon étant une zone sismique importante, et la densité urbaine très forte, les maisons occupent la quasi-totalité de la parcelle en se décollant très légèrement des murets qui matérialisent les limites parcellaires.
La volumétrie générale du bâtiment est une réaction immédiate à son environnement. L’architecte adopte une position de repli face au grand immeuble derrière lui. Le bâtiment s’implante en L dans la parcelle en tournant le dos à cet immeuble et en s’ouvrant sur un jardin intérieur.

Contexte proche

Le contexte est très hétéroclite. Il n’y a aucun alignement sur la rue. Tous les styles architecturaux sont présents, depuis les formes traditionnelles jusqu’aux constructions plus récentes. Il n’y a pas de trottoir et les piétons ainsi que les véhicules se partagent la chaussée. Les réseaux électriques ont une présence visuelle très forte dans la rue. De loin, le bâtiment se confond avec les autres mais en se rapprochant du bâtiment, la forme très spécifique de sa toiture courbe se révèle.

Organisation de la parcelle

Les toitures courbes en toiles marquent la volumétrie générale du bâtiment. Les pleins et les vides sont organisés dans ce volume. Des vides derrière les masses bâties permettent la circulation et ceux devant, tournés vers le jardin, sont des terrasses et des balcons. Ces extérieurs couverts tournés vers le jardin sont des extensions aux logements.
Plusieurs degrés d’intériorité sont mis en place grâce à des filtres qui apportent plus ou moins d’intimité à ces différents espaces. Le jardin est l’espace le plus public, il est complètement extérieur. Des auvents apportent de l’ombre et de l’intimité à certaines terrasses communes. Des voûtes couronnent certains espaces intérieurs et qualifient l’espace d’une terrasse, qui prend alors un statut quasiment intérieur.

Circulations et distribution

La maison est habitée par quatre ménages, répartis sur trois générations d’une même famille. La répartition de ces ménages se fait par étage, comme dans les immeubles classiques. Des passerelles et galeries extérieures sont mises en place pour desservir les logements. Outre ces espaces de circulation, plusieurs espaces communs sont aménagés pour réunir la famille.
Ces circulations donnent une indépendance à chaque habitant, ainsi que le choix entre plusieurs scénarios de parcours. Certains parcours sont logiques et d’autres relèvent du détour. Le mode d’accès au logement dicté par l’organisation spatiale reflète les différents rythmes de vie des occupants.

Lumière

Les ouvertures des habitations sont de grandes baies vitrées plutôt orientées vers le sud. Les toitures courbes en toile jouent un rôle important dans la régulation de la lumière dans les espaces. Ainsi, les espaces de distribution situés derrière les logements sont assez sombres et sont éclairées uniquement par de la lumière indirecte tandis que les pièces de vie sont directement ensoleillées. Des toitures débordantes et balcons viennent limiter l’entrée des rayons lumineux dans ces pièces en été tout en les laissant largement entrer en hiver.

Principes constructifs

L’ensemble de l’édifice est construit avec ses assemblages apparents de manière à donner l’impression d’un mécano géant que l’on pourrait monter et démonter soi-même à sa guise. De plus, la descente des charges est montrée de manière amplifiée et didactique avec un allègement des poteaux de bas en haut.
Dans ce projet, la trame tridimensionnelle est très présente. Les éléments de structure et de remplissage sont dissociés. Les unités de logement s’inscrivent rigoureusement dans cette trame. Cette trame rejoint l’idée de modularité, d’un ensemble d’habitations qui pourrait être amené à évoluer dans cette trame selon les besoins de la famille.

Trame et modularité

Dans ce projet, la trame tridimensionnelle est très présente. Les éléments de structure et de remplissage sont dissociés. Les unités de logement s’inscrivent rigoureusement dans cette trame. Cette trame rejoint l’idée de modularité, d’un ensemble d’habitation qui pourrait être amené à évoluer dans cette trame selon les besoins de la famille.

Présentation

Ce travail est une analyse d’une maison réalisée en binôme dans le cadre d’une introduction sur un projet de logement. Il nous a amené à réfléchir sur le logement collectif et le thème de la cohabitation.

La maison Hamlet est un bâtiment de Ricken Yamamoto occupés par 4 ménages d’une même famille. Elle est intéressante pour sa typologie peu commune entre immeuble d’habitation et maison familiale.

Situation urbaine

Hamlet est située à Tokyo dans le quartier de Shibuya. Le Japon étant une zone sismique importante, et la densité urbaine très forte, les maisons occupent la quasi-totalité de la parcelle en se décollant très légèrement des murets qui matérialisent les limites parcellaires.
La volumétrie générale du bâtiment est une réaction immédiate à son environnement. L’architecte adopte une position de repli face au grand immeuble derrière lui. Le bâtiment s’implante en L dans la parcelle en tournant le dos à cet immeuble et en s’ouvrant sur un jardin intérieur.

Contexte proche

Le contexte est très hétéroclite. Il n’y a aucun alignement sur la rue. Tous les styles architecturaux sont présents, depuis les formes traditionnelles jusqu’aux constructions plus récentes. Il n’y a pas de trottoir et les piétons ainsi que les véhicules se partagent la chaussée. Les réseaux électriques ont une présence visuelle très forte dans la rue. De loin, le bâtiment se confond avec les autres mais en se rapprochant du bâtiment, la forme très spécifique de sa toiture courbe se révèle.

Circulations et distribution

La maison est habitée par quatre ménages, répartis sur trois générations d’une même famille. La répartition de ces ménages se fait par étage, comme dans les immeubles classiques. Des passerelles et galeries extérieures sont mises en place pour desservir les logements. Outre ces espaces de circulation, plusieurs espaces communs sont aménagés pour réunir la famille.
Ces circulations donnent une indépendance à chaque habitant, ainsi que le choix entre plusieurs scénarios de parcours. Certains parcours sont logiques et d’autres relèvent du détour. Le mode d’accès au logement dicté par l’organisation spatiale reflète les différents rythmes de vie des occupants.

Lumière

Les ouvertures des habitations sont de grandes baies vitrées plutôt orientées vers le sud. Les toitures courbes en toile jouent un rôle important dans la régulation de la lumière dans les espaces. Ainsi, les espaces de distribution situés derrière les logements sont assez sombres et sont éclairées uniquement par de la lumière indirecte tandis que les pièces de vie sont directement ensoleillées. Des toitures débordantes et balcons viennent limiter l’entrée des rayons lumineux dans ces pièces en été tout en les laissant largement entrer en hiver.

Principes constructifs

L’ensemble de l’édifice est construit avec ses assemblages apparents de manière à donner l’impression d’un mécano géant que l’on pourrait monter et démonter soi-même à sa guise. De plus, la descente des charges est montrée de manière amplifiée et didactique avec un allègement des poteaux de bas en haut.
Dans ce projet, la trame tridimensionnelle est très présente. Les éléments de structure et de remplissage sont dissociés. Les unités de logement s’inscrivent rigoureusement dans cette trame. Cette trame rejoint l’idée de modularité, d’un ensemble d’habitations qui pourrait être amené à évoluer dans cette trame selon les besoins de la famille.

Trame et modularité

Dans ce projet, la trame tridimensionnelle est très présente. Les éléments de structure et de remplissage sont dissociés. Les unités de logement s’inscrivent rigoureusement dans cette trame. Cette trame rejoint l’idée de modularité, d’un ensemble d’habitation qui pourrait être amené à évoluer dans cette trame selon les besoins de la famille.